La matrice d’aptitude au recyclage des emballages papier-carton
Nature des fibres
fibres de cellulose naturelles défibrées (ex : pulpe de bois, pulpe de canne à sucre, bagasse...)
Mise en œuvre
- papier carton plat
- papier carton ondulé
- cellulose moulée
- papiers translucides/ transparents (calque, glassine, papier cristal...)
Nature des fibres
- fibres synthétiques : plastiques, celluloses régénérées (telles que Viscose, Cellophane, Lyocell, Modal ...)
- matériau végétal non défibré (bois, bambou, feuille de palmier, cabosses de cacao, bagasse brute ...)
ces matériaux ne sont pas du papier-carton
Mise en œuvre
Papier carton armé
Il faut bien distinguer ce qui relève de la composition du végétal, qui contient en autre de la cellulose, des éléments constitutifs du papier-carton.
Le glossaire permet de préciser certains points.
- Pâte à papier blanchie
- pâte à papier non blanchie (écrue)
- pâte à papier teintée dans la masse
Eviter les couleurs vives et sombres dans la masse.
- Charges minérales
- Fibres végétales et débris végétaux non défibrés incorporés dans la pâte à papier (Brins d'herbe, morceaux de coque de feve de cacao…)
- Fibres synthétiques (plastiques, celluloses régénérées telles que Viscose, Cellophane, Lyocell, Modal ...)
- Traitement résistance à l'état humide (REH) avec un test de défibrage satisfaisant < à 45 minutes
- Traitement résistance à l'état humide (REH) avec un test de défibrage insuffisant au bout de 45 min
Exemple de traitements REH -> résines à base de PAE (Polyamide Amine Epichlorhydrine)
Le taux de défibrage est vérifiable grâce à un test en laboratoire.
- Extrusions ou laminations *3 plastiques hors PVC/PVdC (PE,PP, PLA,PET, acétate de cellulose...)
- Papier siliconé
- Cellophane
- Complexes PE/aluminium
- Film aluminium
- Papier sulfurisé
*1 : les charges minérales dans la masse sont comprises dans le matériau papier carton
*² : la présence de PVC/ PVdC n'est pas perturbatrice du process de recyclage mais génère des émissions de chlore lors de la valorisation énergétique des déchets de recyclage
*3 dans le cas d’emballages avec
un taux de papier-carton proche de 50 %, s’assurer que le taux de rejet du recyclage ne dépasse
pas les 50 %, condition sine qua non pour que cet
emballage puisse être considéré comme recyclable
selon le CEREC.
- Ruban adhésif en papier
- Couvercles en papier - carton, cellulose moulée
- Fenêtre en papier transparent (cristal, glassine, calque,...)
- Ruban adhésif plastique, colle
- Zip en plastique
- Fenêtre plastique
- Plastique (couvercle, bouchons...) Hors PVC / PVdC*²
- Autres matériaux (métal, bois)
- Traitements de surface de type couchages/barrières (ligne au-dessus)
- Elément en cellulose régénérée
- Contenant du PVC/ PVdC *²
*² : la présence de PVC/ PVdC n'est pas perturbatrice du process de recyclage mais génère des émissions de chlore lors de la valorisation énergétique des déchets de recyclage
- Etiquette en papier
- Etiquette en plastiques (hors PVC / PVdC *²)
- Etiquette en papier traitée REH (résistante à l'état humide)
- Etiquette contenant du PVC / PVdC *²
*² : la présence de PVC/ PVdC n'est pas perturbatrice du process de recyclage mais génère des émissions de chlore lors de la valorisation énergétique des déchets de recyclage
- Encres de couleurs vives et à fort dégorgement
- Encres contenant plus de 1 % de MOSH et MOAH (huiles minérales)
- Classable, éliminable (ex : thermofusibles, non PSA)
ils seront facilement éliminés par les classeurs
Ils seront éliminés dans les eaux de process
- Partiellement dispersables et/ou non classables
Comportement intermédiaire qui peut générer des stickies dans la pâte à papier recyclée
- Métallisation par pulvérisation sous vide qui n'est pas destinée à être détectée en premier par les rayons infrarouges du tri optique
- Film aluminium qui n'est pas destiné à être détecté en premier par les rayons infrarouges du tri optique
- Dorure, encres métallisées, lamination aluminium ou métallisation par pulvérisation sous vide – Taux de couverture ≤ 50 % de la surface totale de l’emballage qui est destinée à être détectée en premier par les rayons infrarouges du tri optique
- Dorure, encres métallisées, lamination aluminium ou métallisation par pulvérisation sous vide – Taux de couverture > 50 % de la surface totale de l’emballage qui est destinée à être détectée en premier par les rayons infrarouges du tri optique